L’absence de sécurité qu’elle soit sociale, physique, ou matérielle, prive une partie des citoyens de leurs droits fondamentaux. À Marseille les causes et les manifestations de cette insécurité déconstruisent le vivre ensemble. Nous devons mettre la sécurité, et donc l’humain, au cœur de la cité, car c’est une condition essentielle à la cohésion sociale.
Marseille, une priorité nationale
Le gouvernement s’engage dans ce sens. Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, était hier encore en visite à Marseille pour faire le point sur les ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire). L’occasion de rappeler que Marseille est devenue une priorité nationale. Les problématiques sur la sécurité sont loin d’être toutes réglées mais cela faisait longtemps qu’un gouvernement ne s’était pas autant engagé pour notre ville.
L’Etat prend ses responsabilités, il faut maintenant un Maire qui rétablisse la sécurité car sans cela le changement ne sera pas possible à Marseille. C’est pourquoi Marie- Arlette Carlotti en a fait le premier axe de son projet, pour apporter des réponses adaptées et efficaces à l’insécurité subie ou ressentie. Nous devons tout mettre en œuvre pour lutter contre la délinquance et défaire le lit de l’exclusion dans le même mouvement. Car c’est ainsi que la sécurité retrouvera sa place au cœur de la cité.
C’est pourquoi Marie-Arlette Carlotti prendra à bras le corps cette problématique centrale dans le cadre des compétences du Maire, en impulsant une coopération renforcée avec l’État et les autres institutions. C’est ainsi que nous combattrons ce scepticisme qui mine la démocratie, nous leverons ce doute qui ronge les esprits quant à notre capacité à vivre ensemble.
Réinvestir la vie sociale sur l’ensemble du territoire.
Il faut mettre de l’humain dans notre cité. Le renforcement de la police va dans ce sens. La presence de la police est essentielle en matière de prevention et de lutte contre la délinquance. La mise en place des ZSP s’inscrit par conséquent dans une politique cohérente correspondant aux besoins de notre ville. Cette action comme celle du renforcement des SDIG ou unités anti drogues, s’inscrivent dans une politique volontariste du gouvernement quand ici notre Maire s’en tient à se féliciter de l’augmentation de 100 policiers municipaux alors que les effectifs ont diminué de 400 sous son mandat. Les effectifs de police devront bien sûr être encore augmentés et de manière plus conséquente d’ailleurs d’où la proposition de Marie-Arlette Carlotti à ce sujet.
Mais il ne s’agit pas de tomber dans la surenchère, qui peut réconforter un électorat mais ne répond pas aux besoins de notre ville. Il faut traiter cette problématique avec détermination et dans sa globalité. Le renforcement de la police municipale, doit ainsi aller de paire avec l’accompagnement des médiateurs sociaux qui se préoccupent autant de protéger les victimes éventuelles que de modifier le comportement des auteurs.
Redonner à la sécurité sa place dans notre ville, c’est le sens des 17 propositions concrètes et financées que vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien suivant : http://www.carlotti2014.fr/securite/
Des solutions efficaces et justes existent, c’est le sens de la marche qu’organise aujourd'hui le collectif du 1er juin.
Cette ville doit être sereine pour pouvoir regarder vers l’avenir. Respecter et être respectée voilà ce à quoi elle aspire.