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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 18:13

A 33 ans, Nathalie Pigamo brique la responsablité de première secrétaire de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône. Elle vient de recevoir l'appui de Joël Canicave et Annick Boët qui renoncent à leur candidature au profit de la sienne. La conseillère municipale de Marseille, très critique sur le fonctionnement du PS13 affronte le sortant Jean-David Ciot.

Extrait de l'article paru dans La Marseillaise :

lamarseillaise-4nov2012.png

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 15:20

http://img.over-blog.com/200x300/0/31/77/27//pigamo.jpgLe 15 novembre 2012 : Un nouveau parti socialiste dans les Bouches-du-Rhône Avec vous, c'est possible !

Ce mercredi 31 octobre, Joël Canicave, co-mandataire départemental de la motion sortie majoritaire du congrès du PS, mandataire de François Hollande pendant la campagne présidentielle, et Annick Boët, membre du Conseil National au titre de cette même motion, ont rallié ma candidature au poste de première secrétaire du PS 13. Je les remercie d’avoir fait le choix du rassemblement pour donner plus de force à cette volonté de construire une nouvelle dynamique collective. Le rassemblement ne doit pas, ne peut pas, se faire au prix de la rénovation, c’est elle qui nous permettra d’inventer ensemble un nouveau parti socialiste dans les Bouches-du-Rhône.

Je ne suis ni la candidate d’un camp, ni celle d’un clan ; je suis la candidate d’une conviction : il faut faire autrement.

Le parti socialiste doit être une organisation respectueuse de ses militants et de tous ceux qui l’animent, une organisation ouverte sur la société et connectée à l’ensemble des forces vives qui la composent. C’est ainsi que nous pourrons répondre aux questions essentielles : À quoi sera utile le PS 13 demain pour nos concitoyens, pour Fralib, pour les cliniques mutualistes… Comment recréer des ponts durables entre la politique et les citoyens ? Comment combattre le FN et endiguer l’abstention sur notre département ?

Mais si nous voulons que notre action soit porteuse, nous devons être exemplaires et renouveler nos pratiques. Cela passe par une équipe de jeunes et moins jeunes, alliant expérience et renouvellement, et par un(e) responsable qui puisse se consacrer entièrement à la vie de la fédération, à son organisation, à la façon de faire prospérer les idées socialistes sur tout notre territoire. C’est pour cela que je me présente le 15 novembre prochain à la direction du PS 13, comme toujours avec sincérité, et plus que jamais déterminée. Ma candidature est une promesse d’avenir pour notre fédération, pour relever les défis de demain et répondre aux attentes des citoyens.

Le parti socialiste des Bouches-du-Rhône, ses militant(e)s et ses élu(e)s, mais aussi ses sympathisant(e)s, nous portons tous, aujourd’hui, la responsabilité de la vie d’un parti, et avec elle la possibilité de redonner tout son sens à la démocratie en rétablissant le pacte avec le peuple souverain. Il est plus que temps d’ouvrir le débat sur ce que nous voulons faire ensemble, et chacun(e) d’entre vous compte dans ce débat.
Dans les Bouches-du-Rhône aussi le changement : c’est maintenant !

Je compte sur vous, vous pouvez compter sur moi !

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 08:17

Cher(e)s camardes,

Voilà quelques temps maintenant, trop longtemps, que la situation de notre fédération alimente toutes les conversations des couloirs de Solferino au 58 rue Montgrand en passant par les médias. Tant d’énergie dépensée en tractations internes alors que tout reste à faire autour de nous, quel gâchis !

Comme tous ceux qui ont rendu possible notre victoire, je crois que notre société mérite que la politique soit à la hauteur des enjeux. Pour cela nous devons prendre individuellement et collectivement nos responsabilités. C’est pourquoi j’ai décidé d’être candidate au poste de première secrétaire de la fédération des Bouches-du-Rhône.

Je crois qu’il est temps d’ouvrir le débat sur ce que nous voulons faire ensemble. Chacun d’entre vous compte dans ce débat. Ne nous leurrons pas, certains pèsent plus que d’autre. Mais le poids de l’influence n’a de sens que s’il égale celui de la responsabilité. Elle doit être partagée par tous à des niveaux et des positions différentes. Par cette candidature, je prends ma part de responsabilité.

Je ne suis pas la candidate d’un clan, je ne suis la candidate de personne ; je suis la candidate d’une conviction : il faut faire autrement.

Je veux faire entendre une autre voix. Je refuse de voir les militants se sentir étrangers face à ce qui leur appartient : notre fédération. A ceux qui parlent d’ambition personnelle, de désir d’exister, je veux leur dire : laissons les caricatures aux artistes qui savent en faire usage bien mieux que nous. La fédération ne doit pas être un appareil au service des ambitions individuelles, mais le foyer de nos ambitions collectives.

Notre parti a ouvert ses portes pendant les primaires. Aujourd’hui, je ne peux pas croire notre fédération incapable de changer le cours de son histoire avec ses militants.

Ma vie politique ne commence pas aujourd’hui et je sais qu’à une histoire collective se mêle des parcours individuels. Je connais la nécessité d’avoir des élus qui comptent dans le débat public ; et ils doivent pouvoir compter sur le soutien de leur famille politique. Je sais aussi que les priorités d’aujourd’hui peuvent passer devant celles d’hier ou de demain et vice versa. Je sais donc que tout ceci nécessite de construire un équilibre parfois délicat. Mais cet équilibre tient parfois plus du bon sens que du rapport de force et je veux croire que l’intelligence collective nous rendra capable de nous remettre en question, d’inventer de nouvelles marges de manœuvre et d’avancer ensemble.

Je veux croire que notre fédération n’a pas atteint un point de non retour et que le combat que je mène pour faire entendre une nouvelle voix ne restera pas lettre morte. Et ceci pour que tous les militants, qui ont le sens des responsabilités, puissent être fiers de porter le nom de socialistes.

C’est en l’honneur de l’engagement que nous partageons que ma candidature porte le nom de socialiste. Cette contribution se décline en plusieurs propositions pour notre fédération que je soumettrai, lors de notre congrès fédéral, aux militants.

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 09:30

Cher ( e)s ami ( e)s,


Certains ont dû lire l’article du 28 août de la Provence annonçant ma candidature au poste de Première secrétaire fédérale.
Un article ne dit pas tout ou ne dit pas vraiment les choses comme on le souhaiterait. Je vous écris donc pour vous en dire plus sur ma démarche.

Cela fait longtemps que je suis engagée au sein du PS des Bouches-du-Rhône et que je souhaite lui donner une nouvelle direction. Nous avons tous des ambitions et cela est bien légitime, la mienne est de pouvoir accompagner le PS 13, mettre en place les idées qui fourmillent dans ma tête depuis mes 15 années en tant que membre de l’exécutif de cette fédération.
Depuis que je suis engagée, j’ai vu des responsables défiler, des manières de travailler différentes, des équipes se succéder. Certains sont toujours là, d’autres ont quitté le navire. J’ai donc participé à la vie de la fédération dans ses meilleures périodes comme dans les pires.
Le contexte aujourd’hui nous oblige. Nous avons gagné le Sénat, les présidentielles, les législatives. Nous sommes à la tête de la quasi totalité des grandes collectivités territoriales. Et nous vivons parallèlement une crise économique et financière grave.
Notre Première secrétaire nationale annonçait dés son élection que la rénovation était en marche : renouvellement des cadres, parité, non cumul des mandats, primaires. L’heure du nouveau parti socialiste était arrivée !

Mais aujourd’hui plus que jamais, tout cela doit faire sens. Notre façon d’agir, en tant que socialistes, doit être exemplaire. De cela dépend la crédibilité du PS, mais aussi l’action du gouvernement. Nous devons être à la hauteur des attentes que nous avons suscitées, et la direction que va prendre maintenant le PS est cruciale pour l’avenir.

Nous avons ouvert des portes lors des primaires, nous ne pouvons plus les refermer. Or ici au niveau local, le PS vit une étape difficile. Suite à la crise politique débouchant sur le rapport Richard, la direction fédérale a décidé d’un commun accord de mettre en parenthèse nos querelles pour concentrer toutes les énergies sur les élections.

Celles-ci se sont déroulées de manière très dures pour les candidats et plus particulièrement pour certains, inutile de refaire l’histoire. Mais grâce à la victoire de François Hollande et à notre ténacité, nous avons eu de magnifiques victoires dans notre département battant la majorité des ténors UMP et faisant face au FN. Les Bouches-du-Rhône ont même gagné une Ministre, Marie Arlette Carlotti, et inutile de vous préciser l’importance pour notre département d’avoir une représentante du gouvernement sur qui nous pouvons compter pour défendre avec ferveur nos dossiers.
De belles victoires collectives donc !
Mais pour autant nous ne pouvons faire comme s’il ne s’était rien passé.

Je ne dis pas qu’il faut tout raser pour faire place à d’autres. De la place il y en a pour tout le monde. Mais je pense qu’il est urgent d’apporter une nouvelle dynamique dans notre fédération. Aujourd’hui, nous sommes en sursis, c’est tout. Il faut nous réveiller et très vite. Il faut d’ores et déjà préparer 2014 et les enjeux à venir. Il faut pouvoir accompagner nos élus, et préparer les futurs responsables pour avoir la plus belle des victoires à Marseille comme à Tarascon. Car il n’y a pas Marseille d’un côté et le reste du département de l’autre. Notre fédération est une et indivisible, si le chef-lieu de notre département ne va pas bien, le département est lui aussi forcément malade.

C‘est à cela que sert un parti : attirer de nouvelles forces, de nouveaux sympathisants, militants, cadres et talents divers. Pour cela il faut susciter l’envie. Cela passe par des débats, des conférences, des ateliers, de la formation, des rencontres avec les citoyens, de nouveaux mode de militantisme, des nouvelles pratiques politiques, des initiatives diversifiées. C’est ce que j’ai voulu faire avec mon club de réflexion que je relancerai bientôt. Ce club présidé par un jeune et brillant avocat, Sébastien Salles, réunit membres associatifs, CIQ, militants du PS, acteurs sociaux, citoyens, … C’est à cette diversité et à cette ouverture que j’aspire pour notre fédération.

C’est ainsi que nous pourrons répondre aux questions essentielles : A quoi sera utile le PS 13 demain pour nos concitoyens, pour Fralib, pour les cliniques mutualistes, …comment recréer des ponts durables entre la politique et les citoyens ? Comment combattre le FN et endiguer l’abstention ? C’est pour mettre ces questions sur le devant de la scène que j’ai déposé avec une équipe une contribution sur ce sujet. En effet, le FN progresse de façon alarmante dans notre département et nous devons nous en inquiéter.

Les préconisations du rapport Richard, même si je ne les partage pas toutes, vont dans le sens de la rénovation et c’est la raison pour laquelle j’ai signé la contribution « Le devoir de changer ». Mais elles ne sont pas l’alpha et l’omega de la rénovation. On ne peut pas dire que tout va bien dans notre fédération simplement parce que l’on aurait appliqué ces mesures. Pour les citoyens ce n’est pas une priorité, pour eux c’est une évidence voir une exigence. Quant aux militants, oui, ils veulent que cela change, mais ils veulent aussi que nous donnions l’impression de nous battre sur d’autres points tout aussi importants.

Or, nous sommes empêtrés dans ces débats qui nous enferment et qui nous empêchent de faire vivre notre fédération, de lui apporter une nouvelle dynamique collective. Je dis bien collective car aujourd’hui tout se passe dans les sections ou autour d’élus mais la fédération ne ressemble plus vraiment à une maison commune. Et c’est la raison pour laquelle je pense que la fête de la Rose a connu l’année dernière et connaîtra certainement cette année un grand succès. Car les militants persistent à vouloir retrouver ce sentiment d’appartenance défiant les lois des clans.

Oui, nous devons nous débarrasser des polémiques, des clans qui alimentent la vie des cadres du parti mais dépriment les militants. Oui, une autre équipe de jeunes et moins jeunes, alliant expérience et renouvellement, doit voir le jour pour tourner la page. Cette guerre des clans qui a trouvé sa justification dans la crise que nous avons vécue doit se terminer et c’est à chacun de prendre ses responsabilités.

Je crois que cela doit passer par un responsable qui puisse se consacrer entièrement à la vie de la fédération, à son organisation, à la façon de faire prospérer les idées socialistes sur tout notre territoire. C’est cela qui m’anime : ouvrir le champ des possibles. Montrer que la fédération est tournée vers l’avenir. Je ne veux pas contrer d’autres ambitions, je ne veux pas contrer d’autres candidatures. Ma candidature n’est pas une candidature de division, elle doit au contraire, comme l’ont permis les primaires, susciter le débat sur ce que nous voulons pour le futur de notre fédération. Elle ne doit pas se laisser prendre en otage. Je veux animer celle-ci pour tous et si cela paraît naïf tant pis c’est avec beaucoup de naïveté que l’on accomplit de grandes choses.

Les militants souhaitent le changement : et maintenant. Je ne voudrais pas qu’on puisse dire un jour de nous « ils ont échoué parce qu’ils n’ont pas commencé par le rêve ».

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 14:21

 

img560-copie-1.jpgJe suis profondément choquée par les propos tenus, dans la Provence du jeudi 22

septembre, par M Jean Louis Tourret, adjoint au Maire de Marseille et délégué aux finances.


Dans l’article « Avis de mauvais temps sur nos feuilles d’impôts locaux », M Tourret explique je le cite : « l’opposition fait la leçon alors que son électorat ne paie pas ».


De quel électorat parle M l’Adjoint ?

Qui dénigre t’il par ses propos ?


Il me semblait que lorsqu’on était un élu de la République on était l’élu de tous les électeurs ! Ainsi donc les élus de la ville de Marseille ne s’occuperaient qu’une partie de l’électorat. A travers les propos de M Tourret, nous comprenons pourquoi la Ville n’augmente que la taxe d’habitation et non la taxe foncière. Nous avons la preuve, s’il en fallait, que la ville de Marseille cherche qu’une seule chose ne pas offusquer

les plus aisés car elle considère que eux ils en valent la peine car ils voteraient tous à droite.


Le matraquage fiscal que mène depuis 2002 la municipalité va conduire notre ville à être en 2011 en tête de toutes les grandes villes pour le montant moyen de la taxe d’habitation alors que nos concitoyens ont un revenu 15% inférieur à la moyenne.

Et ceux qui ne paient qui sont ils ?


85% des habitants de notre ville paient une taxe d’habitation. Quant à ceux qui malheureusement ne peuvent payer d’impôts et je dis bien malheureusement, car je pense que ces personnes préfèreraient mieux vivre et pouvoir payer des impôts, ne sont ils pas pour autant marseillais, ne consomment ils pas dans notre ville, doivent-ils être exclus car trop pauvres.


En tenant ces propos Monsieur Tourret insulte tous les marseillais et tout l’électorat de gauche qui paie autant que l’électorat de droite ses impôts. Car s’il faut le rappeler à M Tourret, notre électorat nous a permis de gagner 4 Mairies de secteur.


Alors j’espère que ses propos entraineront rapidement des excuses aux marseillais.

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 15:09

club-pigamo-2Comme je te l’avais écrit sur ce blog, j’ai souhaité créer un club de réflexion sur le secteur des 6ème et 8ème arrondissements.

Pourquoi ce club ? Tout simplement parce que c’est dans la proximité, la transparence, le travail et la concertation que je conçois mon engagement et c’est ainsi que fonctionnera ce club.
Proximité car il nous permettra militants politiques, syndicalistes, associatifs, citoyens proches de nos valeurs, de nous retrouver et de pouvoir discuter des problématiques de ce secteur et établir les propositions que nous souhaitons proposer aux citoyens.
Transparence car il sera le lieu où je vous ferai les comptes rendus de mon travail d’élue et qu’en retour je pourrais entendre vos remarques et/ou critiques.
Travail car ce club ne fera pas qu’aborder simplement des thématiques ou faire le compte rendu des conseils municipaux et d’arrondissements. Non il devra aussi répondre aux attentes des habitants et apporter des réponses claires à leurs problèmes.
Enfin concertation car nos réunions seront un lieu d’écoutes et surtout d’échanges de nos expériences, de nos préoccupations, de notre vision pour changer de politique dans ce secteur et faire gagner Marseille demain.
Bien souvent nous militons chacun de notre côté parfois nous nous retrouvons dans des moments forts mais jamais nous avons pris le temps de créer des moments privilégiés pour porter nos projets et nos idées.

C’est donc chose faite depuis le 6 juin 2011. Vous avez été nombreux à répondre à mon invitation et je sais que nous serons encore plus nombreux la prochaine fois.
Désormais ce club que j’ai souhaité ardemment a pris forme, il ne m’appartient plus et c’est ensemble que nous construirons cette nouvelle force.
Ouvert à tous et pour tous, il deviendra le laboratoire d’idées de la gauche pour faire gagner le 6/8.

club-pigamo-1

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 06:47

interview  au quotidien La Provence publié le 11 mai 2011.

 

11mai2011laprovence.png

Cher(e) ami(e),

 

Il y a maintenant un peu plus de trois ans, j’étais élue conseillère municipale et conseillère des 6ème et 8ème arrondissements. Comme je m’y étais engagée, je souhaite vous informer du travail que j’ai pu mené certes, de manière non exhaustive, mais qui permettra de faire un bilan à mi-mandat. Ce bilan beaucoup d’entre vous le connaissent déjà puisque nombreux sont ceux qui me lisent régulièrement sur mon blog ou qui me rencontrent lors de divers évènements.

Mon action première, même dans la minorité, a été de faire ressortir les engagements développés collectivement lors de la campagne électorale. Il fallait consolider des bases pour le futur dans ce secteur.

Mon implantation dans ces arrondissements a pu se faire grâce à l’écoute, la participation dans les associations de quartiers et les CIQ. Ce travail a été rendu possible par la présence et l’action de tous ceux qui militent depuis des années dans ce secteur et qui ont toujours été présents. Pour vous mais aussi pour les habitants de ces arrondissements qui attendent et espèrent une mobilisation de ma part, il n’est pas possible de laisser tomber.

Si je m’en doutais, je ne mesurais pas à quel point la gauche et plus particulièrement le Parti Socialiste étaient attendus dans ce secteur. Ce serait abandonner des personnes qui, sans notre relais, seraient laissés pour compte par la majorité municipale actuelle. Ce sentiment est parfois déjà ancré en eux. Par un travail de fourmi, j’ai affirmé la présence du Parti Socialiste à leurs côtés et aussi présenter une opposition construite au maire de secteur.

Je peux être fière des combats que nous avons menés, par exemple aux côtés des salariées des 3 Suisses, des travailleurs de l’usine Légré Mante et des salariés de Monoprix.

En mobilisant les habitants de ces quartiers et les marseillais, la presse, les élus, les partis politiques, nous avons réussi collectivement à leur apporter du soutien et quelques victoires.

 

 En 2009, nous nous sommes mobilisés contre la fermeture du centre d’appel des 3 Suisses de Marseille. 79 salariés sur le carreau, avec pour seule issue : accepter de partir hors de France. Nous avons dénoncé fermement l’attitude honteuse des dirigeants profitant de la crise pour faire accepter cette délocalisation. Nous nous sommes battus pour médiatiser leur situation notamment lors du meeting des européennes en présence de Martine Aubry. L’intervention d’une des déléguées syndicales et sa médiatisation a ainsi contribué à la négociation d’un plan de licenciements plus favorable aux salariées.

Le 05 novembre 2009, j’ai organisé avec d’autres élus du secteur un meeting de soutien aux salariés de l’usine Legré Mante. Cette soirée a réuni plus de 200 personnes à la Madrague-Montredon. Notre pétition a recueilli des milliers de signataires. Cependant, et malgré une présence soutenue, nous n’avons pas pu empêcher la fermeture de l’usine. Mais nous avions raison lorsque nous dénoncions le fait que l’immobilisme de la droite face à la situation de cette usine masquait certainement de sombres idées. Nous savons maintenant que le fameux projet immobilier que réfutaient les élus UMP est en fait réalité. Aujourd’hui le combat continue et je me suis associée aux habitants du quartier qui dénoncent ce projet immobilier afin qu’il ne voit pas le jour.

Ces combats méritent d’être menés comme le prouve la victoire des salariés du Monoprix Rond Point du Prado. Ils ont obtenu gains de cause et ont pu reprendre le travail dans de bonnes conditions. Le sourire en prime grâce à la quête que nous avions organisée avec la fédération socialiste et que nous avions partagée entre les salariés de la Canebière et du Prado lors des assises militantes du PS 13 du 02 octobre.

De ces trois combats, je retiens que notre secteur n’est pas épargné par les conflits sociaux. Ils sont simplement moins visibles. Ils ne sont pas moins durs non plus. A chaque fois, il a fallu faire face aux forces de police. Bien entendu, il ne s’agit pas de les incriminer, ils ne font que leur travail, mais je n’oublierai jamais la tristesse et l’indignation de ses salariés obligés de quitter leur lieu de travail.

Ainsi, si la force du combat est la même, il y a comme une certaine pudeur dans nos arrondissements comme, si cela ne se faisait pas dans le 6/8. Il suffit donc à la droite de faire comme si elle ne voyait rien. Face à la presse, elle ne cesse de répéter qu’elle ne peut rien faire et les habitants, à force, de le croire.

Par notre combat collectif, nous avons montré que la résignation n’a pas lieu d’être en politique. En accompagnant ceux qui ont eu le courage de se révolter dans ces quartiers, que l’on croit si paisible et où la misère n’a pas lieu d’être, nous avons fait la preuve que rien n’est immuable au contraire.

 

Ce fut le cas dans mon soutien pour le centre social « Mer et colline ». Notre mobilisation a fait reculer la droite qui voulait supprimer dans ce centre le dispositif PAPEJ (Point d’Accompagnement Prioritaire à l’Emploi des Jeunes). Je pense aussi aux postiers du 8ème. Quelques temps après la venue de Laurent Fabius pour leur apporter le soutien du PS, comme par hasard, une négociation avait lieu.

J’aurais pu aussi parler de tout le reste : les réunions de CIQ, réunions associatives, où j’ai pu me tenir informée des problèmes des habitants, écouter les revendications de chacun et les inaugurations comme dernièrement celle de l’école-collège Melizan-Fiolle-Puget ou de l’Université du temps libre. Il ne s’agit pas de faire un bilan exhaustif de toutes les actions que j’ai menées tout au long de ces trois années. Des combats qui ne sont pas encore terminés aujourd’hui et que nous devons continuer, comme les problèmes d’inscription scolaire et la grève des postiers dans le 6ème arrondissement.

J’aurais pu faire le point sur mon travail moins public mais tout aussi intense en tant que vice-présidente du groupe Faire Gagner Marseille. À ce titre, je vous invite à consulter régulièrement mon Blog www.nathaliepigamo.com. Vous y trouverez mes interventions lors des différents conseils municipaux. A de nombreuses reprises, je me suis exprimée sur les finances de notre ville, sujet crucial pour l’avenir des marseillais.

Mais, j’ai voulu axer ce premier bilan sur les principaux combats qui m’ont le plus bouleversée, le plus appris, ceux qui font croire en l’utilité d’un( e) élu( e) et de la politique.

Ces combats se sont menés dans ces arrondissements que j’aime profondément. Je reste persuadée qu’il n’y a pas de forteresses imprenables et que beaucoup d’habitants dans ces arrondissements, où douceur de vivre et charme sont les maîtres mots, attendent du Parti Socialiste. Si l’UMP transforme en profondeur ces quartiers, expulsant les chibanis pour construire des logements luxueux, s’il s’agit toujours d’un des secteurs les plus faibles en offre de logements sociaux, je sais qu’il bouge aussi dans le bon sens et qu’une opposition crédible, constructive et efficace est obligatoire.

Nous sommes dans une ville où la réalité économique et sociale est difficile pour beaucoup et il reste énormément à faire pour améliorer la vie de nos concitoyens.

C’est pourquoi, je suis plus déterminée que jamais à accomplir le mandat que les électeurs m’ont confié avec toute l’honnêteté et l’engagement nécessaires.

Parce ce que c’est dans la proximité, la transparence, le travail et la concertation que je conçois mon rôle d’élue, j’ai décidé de créer un club de réflexion sur notre secteur.

 

À trois ans des prochaines échéances municipales, je pense que l’heure est venue de définir et de discuter de nos projets de demain pour Marseille et nos arrondissements. Il sera ainsi l’occasion pour moi de vous tenir au courant des dossiers municipaux, et de mon travail. Il sera pour vous l’occasion de me saisir de vos projets, de vos idées, de vos préoccupations et de vos attentes aussi.

Ouvert à tous et pour tous, il deviendra le laboratoire d’idées de la gauche pour faire gagner le 6/8.

Plus que jamais déterminée à continuer le combat dans nos arrondissements, convaincue qu’il existe une politique meilleure et plus juste pour la ville de Marseille, je vous donne rendez vous très vite, sur le terrain.

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 16:09

Retrouvez ma réaction en vidéo au projet de création de 300 résidences à la place de l'Usine Legré-Mante, fermée brutalement il y a deux ans.

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 07:37

chantier-interdit.jpgIl y a moins de deux ans je dénonçais avec le PS l’attitude honteuse de la famille Margnat envers ses salariés de l’usine Legré Mante, située dans la quartier de Montredon.
Celle-ci liquidait sans préavis son entreprise qui pourtant ne paraissait pas déficitaire à la vue de son activité.
Des salariés se retrouvaient alors du jour au lendemain à la porte, traités avec le plus grand des mépris, délogés par des CRS.

J’avais alors dénoncé l’attitude des élus UMP, dont le député Maire de ce secteur, Dominique Tian. Toujours présents sur ce secteur d’ordinaire, ils n’ont pas essayé de contraindre la famille Margnat à réviser sa position, ou du moins à mettre en place un vrai plan de licenciement.

Je m’étais alors douté que face à ce silence se cachait quelque chose de peu avouable. Et pourquoi pas bien sûr un projet immobilier aux portes du futur parc national des calanques.
Dominique Tian et ses adjoints avaient à l’époque démenti fermement ce projet.

Patatras ! Aujourd’hui en lisant la Provence nos inquiétudes ne sont plus des doutes mais des certitudes. Une résidence de plus de 300 logements doit être bâtie par les architectes Vernerey-Rogeon.
J’appelle les marseillais à s’élever contre ce projet, par respect pour ces salariés qui ont été si méprisés. Beaucoup d’entre eux sont encore aujourd’hui au chômage. J’appelle les marseillais à se mobiliser contre ce projet qui dénaturera un peu plus ce si beau quartier.
La droite s’emploie à détruire tout son esprit populaire. De nouveaux logements ne feront qu’engorger Montredon déjà proche de l’asphyxie.

A moins que ce ne soit un cadeau de la droite et que ces logements, qui bien sûr ne sont pas sociaux, soient destinés aux salariés de Legré Mante... Et pourquoi pas !

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 10:13

marseilleaccelere-2012.jpgAinsi donc Marseille accélère. C’est en tout cas ce que l’on peut lire sur certains panneaux d’affichage de notre ville. Sur ces mêmes panneaux on peut aussi y lire « 2012,2013,…2016 ». On peut en effet espérer que Marseille accélèrera en 2012…lorsque les socialistes auront gagné la présidentielle.

Et si l’on comprend très vite pourquoi cette campagne sort maintenant on s’aperçoit surtout qu’elle ne parle que de projets et d’aucunes réalisations pour améliorer le quotidien.
Car aujourd’hui ce serait plutôt Marseille ralentit quand elle ne recule pas.
Cette année si 80% des marseillais peuvent prétendre à un logement social, 85%, quelque soient leurs revenus, répondent aux critères d’attribution d’une augmentation de leur taxe d’habitation de 120 euros. Ce qui place Marseille en tête du peloton des grandes villes pour le montant moyen de la taxe d’habitation, alors que les marseillais ont un revenu 15% inférieur à la moyenne.

Sa croissance démographique annuelle est inférieure à celle du département, de la région et de la quasi-totalité des grandes métropoles.
Avec 74 000 demandeurs d’emploi et un taux de 13,7% Marseille est au dernier rang des grandes villes. En termes d’emplois qualifiés l’INSEE place notre métropole dernière sur les 12 autres.
A l’évidence, avec une dette de 2 400 euros/habitants, notre ville est au point mort.
L’un de nos quotidiens, récemment, dédiait toute une page à « ces blocages qui plombent le quotidien ». On pouvait alors y lire que dans la 2ème ville de France parcs cet jardins n’étaient plus accessibles à partir de 17h15, c’est à dire quand la plupart des marseillais rentrent du travail, alors que les lyonnais, par exemple, peuvent bénéficier du parc de la tête d’or jusqu’à 22h30. Seules 5 piscines restent ouvertes durant les périodes de vacances et 6 touts les samedis de l’année ; une vie nocturne impossible après 22hrs ; des enfants qui encore une fois ne pourront être scolarisés faute d’un système d’inscription scolaire digne d’une grande ville comme la notre. La liste pourrait être plus longue…on pourrait y ajouter l’absence de logements bon marché, la dégradation des équipements et des services publics, l’insécurité quotidienne, le manque de places en crèche, l’absence de garderies le soir…

Marseille accélère si bien qu’un récent sondage montrait qu’environ un marseillais sur deux rêvait de quitter sa ville. Inutile de vous parler de l’état économique de notre ville, la seule évocation de Net Cacao, Fralib, Le Port, la SNCM, vous permet d’en saisir la réalité.
Alors oui, il faut que notre ville se dynamise et il est temps que le Maire de Marseille arrête de se pavaner au Sénat attendant comme « sœur Anne » et ne voyant rien venir…à moins que cette fois ci ce ne soit la bonne et qu’alors désinteréressé au plus haut point par le quotidien des marseillais celui-ci délaisse complètement notre si belle ville.

Il est temps que Marseille ait des élus prêts à relever le défi de lui rendre son statut de deuxième ville de France.

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